Le procès-verbal du contrôle technique
À l’issue du contrôle, le contrôleur vous remet un exemplaire du procès-verbal. Vous le consulterez avec lui. Ce document précise notamment les défaillances qui ont été relevées et qui exigent parfois d’effectuer des réparations.
Les défaillances et leurs conséquences pour l’automobiliste
– Le véhicule ne présente aucune anomalie grave ou seulement des défaillances mineures
(comme une carrosserie légèrement abîmée)
C’est Ok ! Vous êtes en règle et vous pouvez rouler pendant 2 ans, date de votre prochain contrôle. Le contrôleur appose la vignette sur votre pare-brise et colle le timbre sur le certificat d’immatriculation.
Il peut cependant vous signaler certains points à surveiller. C’est son rôle d’information et de prévention. Il est d’ailleurs conseillé de faire réparer certains défauts constatés qui pourraient s’aggraver et compromettre votre sécurité et celle des autres usagers de la route.
– Le véhicule présente des défaillances majeures
Vous devez présenter le véhicule à la contre-visite dans un délai de 2 mois maximum. Les défaillances majeures signalent des défauts préoccupants, pouvant compromettre la sécurité du véhicule, celle des usagers de la route ou avoir un impact négatif sur l’environnement. Des réparations sont nécessaires.
– Le véhicule est recalé pour défaillances critiques
Ce sont les pires défaillances constatables ! Elles posent souci à la sécurité de l’automobiliste. Il peut s’agir, par exemple, d’un élément d’échappement prêt à tomber ou d’absence de feux stop. Pas le choix : vous devez effectuer les réparations le jour même du contrôle et présenter le véhicule à la contre visite pour pouvoir circuler sur la voie publique. La meilleure réaction dans ce cas est de directement déposer votre voiture dans un garage, à la sortie de la visite initiale.